Mon bébé ne fait pas ses nuits et ce n’est pas la fin du monde

          Dès la naissance, Poupi dormait beaucoup et longtemps… Très longtemps. Elle n’avait pas encore un mois qu’il lui arrivait de faire des nuits de 7 heures. D’ailleurs, la sage femme, à l’époque, nous avait même dit qu’il pourrait être sage de la réveiller pour la nourrir de peur qu’elle ne se déshydrate 😮 En plein automne, au mois d’octobre… haha! Nous ne l’avons jamais fait… Je ne me voyais pas réveiller un nouveau né, une petite boule d’amour paisiblement endormie. Hors de question!
Bref, cette période n’a de toute façon pas durée et à 3 mois elle se réveillait en moyenne deux fois par nuit. Pas la mer à boire me direz vous. Sauf qu’il s’agit bien là d’une moyenne, plutôt basse il fait bien l’avouer et qu’il lui arrivait donc, de temps en temps, de se réveiller beaucoup plus souvent. A 4 mois, elle pouvait pleurer toutes les 2 heures… Une torture!

Alors évidemment, on s’est mis à rechercher des solutions auprès d’autres parents, dans des livres ou sur internet. Elle a dormi dans notre chambre jusqu’à l’âge de 6 mois. Beaucoup disaient que quand elle aurait sa propre chambre ça irait mieux -ça n’a rien changé- On l’a couchée aux premiers signes de fatigue -ça n’a rien changé- On a attendu qu’elle soit épuisée -ça n’a rien changé- On a instauré un rituel, le soir avant de la mettre au lit -ça n’a rien changé-
Malheureusement nous avons aussi tenté l’horrible 5, 10, 15. En effet, cet été, entourée de beaucoup de monde, Poupy refusait de s’endormir le soir et pour la sieste. J’avais l’impression que plus j’essayais de la calmer, plus elle pleurait. Au point ou j’ai fini par abandonner et sortir de la chambre. Ce soir là, elle s’est endormie très vite. Pas les autres soirs 😦 Nous avons continué ainsi pendant un temps. C’était l’horreur et devinez quoi -ça n’a rien changé- Alors en attendant de trouver la solution miracle…

Nous voilà aujourd’hui, Poupy a 10 mois et même si elle s’endort plutôt facilement, elle se réveille toujours la nuit. Entre deux et je ne sais pas combien de fois (j’arrête de compter après 5 sinon c’est trop déprimant!) Parfois on sait pourquoi : la chaleur, un rhume, les dents… Parfois on ne trouve aucune raison et quand bien même, le résultat resterait le même.
Alors par moments je me sens coupable #Notaperfectmum Parce que oui, la plupart du temps j’allaite mon bébé jusqu’à ce qu’il s’endorme. Oui, je vais la voir à chaque fois qu’elle pleure. Oui, je dors parfois avec elle. Oui, elle ne peut pas s’endormir sans moi et donc oui c’est vraisemblablement de ma faute si elle ne fait pas ses nuits.

Je suis donc coupable mais je ne le regrette pas car il n’y a rien de tel que de savoir que nuit après nuit, elle se plonge tranquillement dans le sommeil. Evidemment parfois je craque, je pleure et j’hurle dans dans mon oreiller (ou dans les oreilles de Floubi) parce que moi aussi j’aimerais bien pouvoir me plonger tranquillement dans le sommeil et y rester plus de quelques heures d’affilées. Mais apparemment, il est toujours possible de rattraper le sommeil perdu…
Ma vie est donc en stand-by. Depuis que je travaille de nouveau je me couche entre 20h et 22h, les soirs de la semaine comme les weekends. Heureusement, je n’ai repris qu’à mi-temps et j’arrive encore à avoir un semblant de vie sociale. Et puis je n’hésite pas à demander de l’aide à Floubi qui ne rechigne jamais à mettre la main à la patte. Et quand Super Mamie est dans les environs, elle est aussi mise à contribution. Elle qui se lève aux aurores, elle est toujours heureuse de s’occuper de sa petite fille pendant que je fais la grasse matinée 🙂

          Alors voilà, mon bébé ne fait pas ses nuits et ce n’est pas la fin du monde. C’est cette petite phrase toute simple qui me permet de ne pas perdre la tête et de faire face à ses mamans dont le bébé a fait ses nuits dès le 1er jour haha #Nobabyisperfect. Mon bébé ne fait pas ses nuits ou plutôt il ne fait pas les miennes mais rien ne remplacera jamais le bonheur de la sentir se blottir contre moi pour s’endormir. A tel point que je reste parfois avec elle bien après qu’elle a commencé à ronfler, juste pour faire le plein d’endorphine avant de me trainer jusqu’à mon propre lit où j’essaye de me rendormir bien vite avant le prochain réveil.